Accessibilité

  • Questionnaires - Application pour améliorer la mobilité des personnes à mobilité réduite

    Application Mobile.pngSciences Po Strasbourg Consulting étudie actuellement la possibilité pour une entreprise publique, CSTB ,de développer une application collaborative destinée à améliorer les déplacements des personnes à mobilité réduite. Sur le modèle de Google map, l’application permettrait de se déplacer à travers la ville en prenant le chemin optimal pour ces personnes, en indiquant par exemple les différentes installations au sein de la ville pour améliorer l’accessibilité. Pour aider ce projet, il suffit de remplir ce court questionnaire, anonyme , qui permettra d’en savoir plus sur les utilisateurs potentiels de cette application.

    Le lien du questionnaire est le suivant :viewform

  • Guide "PARENTS HANDI-PAS A PAS"

    Le groupe national APF des parents en situation de handicap a le plaisir de vous informer de la publication de la seconde édition du guide « Parents handi – pas à pas. Du désir d’enfant à son entrée à la maternelle »

     « Un désir d’enfant est certes banal, mais nécessite de nombreux aménagements, questionnements, et soutien…, lorsqu’on est en situation de handicap. »

    L’objectif de ce guide est de permettre aux personnes concernées de trouver des réponses à un certain nombre de besoins afin de vivre plus sereinement cette quête de la parentalité.

    L’édition 2011 épuisée, les membres du groupe se sont attelés à rééditer ce guide, tenant compte des évolutions juridiques et sociales, mais également des besoins identifiés par les personnes concernées.

    Le guide est disponible sur demande auprès de la délégation au 03 89 46 49 36 ou par mail : dd.68@apf.asso.fr

    Vous pouvez cependant le consulter dès maintenant sur le lien suivant (cliquez ici1).

  • ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2017 Publication du plaidoyer : « Ensemble, rendons la France accessible ! »

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    Le Collectif pour une France accessible publie son plaidoyer à l’occasion de l’élection présidentielle de 2017 : « Ensemble, rendons la France accessible ».

    Ce document a pour vocation d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle à la nécessité de rendre la France accessible pour tous. Aussi, ces derniers sont appelés à se prononcer sur 18 engagements portants, par exemple, sur la mise en place d’une délégation interministérielle à l’accessibilité universelle, le développement de campagnes de sensibilisation, ou encore la garantie à tout citoyen d’accéder à une offre d’habitat. Le collectif a envoyé ce plaidoyer aux candidats déclarés à l’élection présidentielle. Une communication des réponses des candidats est prévue ultérieurement.

    Organisé en deux parties, ce plaidoyer a pour but d’inciter les candidats à mettre l’accessibilité au cœur de leurs programmes et engagements. La première partie « l’accessibilité, un droit pour tous » rappelle les principes et enjeux de l’accessibilité universelle. La seconde partie « l’accessibilité, un engagement politique » décrit quatre grands fondements nécessitant une action politique urgente et présente des actions à mettre en place.

    Alors que vient d’avoir lieu la Journée internationale des droits de l’homme, le Collectif pour une France accessible rappelle qu’aujourd'hui encore, de nombreux citoyens sont exclus d’une participation sociale, économique et culturelle en raison du manque d’accessibilité. Pourtant, ils ne demandent qu’à devenir des citoyens actifs à part entière.

    Tout individu doit avoir accès à tout : cadre bâti public et privé, logement, transports, voirie, loisirs, éducation, emploi, services de santé, produits de consommation et services, technologies de l’information et de la communication…

    L’accessibilité inclut aussi le fait de pouvoir comprendre, disposer d’une information, d’un service, d’une prestation, d’un bien et ce, à tous les âges de la vie, quelles que soient les capacités et les spécificités de chacun.

    Le Collectif pour une France accessible rappelle que l’accessibilité ne concerne pas que les personnes en situation de handicap mais toutes les personnes susceptibles d’être gênées dans leurs déplacements quotidiens : personnes âgées, parents avec poussette, femmes enceintes, piétons, cyclistes et voyageurs avec bagages.

    Le Collectif souligne que l’accessibilité est un facilitateur du vivre ensemble et de la solidarité, elle est aussi créatrice d’égalité.

  • A Moulins, les personnes en situation de handicap moins bien considérées que des pots de fleurs !

    La délégation de l’Association des paralysés de France (APF) de l’Allier se trouve aujourd’hui dans une situation ubuesque : la Mairie de Moulins lui refuse la mise en accessibilité de ses propres locaux !

    Alors qu’aucun obstacle ne s’oppose à l’installation d’une rampe extérieure pour accéder aux locaux de la délégation, c’est un refus incompréhensible que la mairie adresse à l’association.

    Depuis des mois, les nombreuses démarches et demandes de rendez-vous avec le maire de la ville, Pierre-André Périssol, restent sans effet. Pire, ce dernier, a envoyé les forces de l’ordre locales, jusqu’à deux fois par jour, pour demander à la délégation de retirer la rampe amovible de fortune ! Le fleuriste, voisin de la délégation, est lui plus chanceux, il dispose de deux rampes permanentes « indispensables pour sortir et rentrer les pots de fleurs » selon la Mairie.

    Face à cette grave atteinte aux libertés fondamentales des personnes, l’APF, extrêmement choquée et en colère, lance une pétition pour faire respecter la mise en accessibilité de ce local !

    La délégation APF, contrainte de déménager il y a quelques mois, a cherché en vain un local accessible. Elle a finalement porté son choix sur un local de plain-pied mais avec une marche à l’entrée et a déposé un dossier afin d’engager les travaux d’accessibilité, c’est-à-dire l’installation d’une rampe. Dès cet instant, la Mairie a refusé à la délégation la mise en accessibilité de ses locaux, alors qu’aucun argument technique ou architectural ne s’y oppose.

    La délégation APF a donc installé une rampe amovible, mais la Mairie a sommé les forces de l’ordre locales de demander à la délégation de retirer sa rampe de fortune, jusqu’à deux fois dans la même journée !

    Le comble est que le fleuriste, voisin de la délégation APF, possède lui deux rampes fixes « indispensables pour sortir et rentrer les pots de fleurs » selon la mairie… !

    Entre outre, la mairie a osé affirmer à la délégation APF ne pas pouvoir accorder l’installation d’une rampe, car elle devrait alors «  l’accepter à tous les commerçants ». Un comble…

    Les demandes de rendez-vous avec le Maire étant restées lettre mortes ou s’étant soldées par des échecs et face à cette situation de blocage pour la libre circulation des personnes en situation de handicap à la délégation, l’APF a décidé de lancer une pétition.

    L’APF demande à M. Périssol de bien vouloir respecter l’obligation d’accessibilité et d’autoriser dans les meilleurs délais la mise en place d’une rampe extérieure définitive permettant l’accès à la délégation.  

    L’APF a également saisi le Défenseur des droits pour lui faire part de cette situation ubuesque.

    L’APF rappelle que l’accessibilité concerne des millions de citoyens : personnes en situation de handicap, personnes âgées, parents avec poussettes, blessés temporaires, livreurs, cyclistes, etc. Refuser la mise en accessibilité d’un bâtiment, c’est nier à toutes ces personnes, leur liberté de d’aller et venir.

  • Accessibilité : le Conseil d’Etat censure une disposition rétrograde !

    L’Association de Défense et d’Entraide des Personnes Handicapées (ADEP), l’Association des paralysés de France (APF) et le Groupement pour l’Insertion des Handicapés Physiques (GIHP) se félicitent de la décision du Conseil d’Etat de censurer l’une des dispositions de l’arrêté du 8 décembre 2014 introduisant un nouveau motif de dérogation à l’accessibilité pour les établissements recevant du public (ERP), suite au recours qu'elles avaient déposé conjointement avec l'Association Nationale Pour l'Intégration des personnes Handicapées Moteurs (ANPIHM).

    La décision du Conseil d’Etat qui censure l’article 1er de l’arrêté du 8 décembre 2014 fait suite à un recours pour excès de pouvoir engagé par l’ADEP, l’ANPIHM, l’APF et le GIHP contre cet arrêté qui ouvrait la porte à des dérogations systématiques et non plus justifiées à la mise en accessibilité.

    L’article 1er de l’arrêté du 8 décembre 2014 prévoyait en effet que les établissements recevant du public (ERP) attenants à un trottoir de moins de 2,80 mètres avec une pente de 5% et une marche supérieure à 17 cm, étaient automatiquement exonérés de recherche de mise en accessibilité pour la déficience motrice. Or, un grand nombre d’ERP répondent à ces caractéristiques et étaient donc exemptés, de fait, de toute mise en accessibilité.

    Les associations s’étaient particulièrement élevées contre cet article, à l’opposé de l’esprit de la loi handicap de 2005, qui accordait déjà 3 motifs de dérogation sur justifications (économique, technique et préservation du patrimoine). Elles sont donc aujourd’hui très satisfaites de voir cet article censuré avec en outre un effet rétroactif.

    Dans ce même recours, les associations avaient également alerté le Conseil d’Etat sur une disposition ne garantissant ni la mobilité ni la sécurité des personnes en situation de handicap dans les sas d’isolement. D’ailleurs en mars dernier, le Conseil d’Etat avait fait droit à leur demande en censurant la mesure dans les sas d’isolement des immeubles d’habitation. Mais de façon étonnante, cette même mesure n’a pas été censurée pour les sas d’isolement des ERP. Une décision incompréhensible pour les associations !

    L’ADEP, l’APF et le GIHP espèrent cependant que la décision du Conseil d’Etat concernant la censure de l’article 1er est un premier pas vers un retour à une législation permettant une réelle mise en accessibilité des lieux publics et des transports en commun.

    Les associations rappellent que l’accessibilité ne concerne pas que les personnes en situation de handicap, mais bien l’ensemble de la population : les personnes âgées, les parents avec poussette, les blessés temporaires, les touristes et voyageurs, les usagers des transports, les cyclistes, etc.

    D’autres recours auprès du Conseil d’Etat ont été déposés, l’ADEP, l’APF et le GIHP en attendent des issues similaires !